Année d’édition : 2016
Edition : Atelier Mosesu
Nombre de pages : 557
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…
Lu dans le cadre d’un partenariat avec l’auteur. Merci à Anthelme Hauchecorne pour cette proposition de lecture ainsi que pour la dédicace.
Quatrième de couverture :
«J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe.
Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais.
Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance.
M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m’empêchent de tourner la page…
La première est une fille.
La seconde, une soif de vengeance.
Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…»
Appréciations personnelles :
J’avais déjà entendu parler de la plume de Monsieur Anthelme, pour vous dire chacun de ses livres et sur ma liste de souhaits y compris « Le Carnaval Des Corbeaux ». Je fût alors particulièrement ravie d’être sélectionnée pour la lecture de ce livre !
J’ai eu un petit coup de cœur pour chaque chapitre nous y voyons un attrape rêve, qui dès le début nous mène directement au sujet, quant à la couverture : la femme papillon, qui me rappelle une citation que j’affectionne plus particulièrement : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » d’Antoine St-Exupéry.
L’avis de Lola, Rêveuse, et non accro au sable.
Je commencerai par dire que le livre m’a clairement tapé dans l’œil !
Je suis une éternelle rêveuse, je ne compte plus les fois où lorsque j’étais enfant les professeurs me tapaient sur les doigts lorsque » j’étais ailleurs/rêvait ».
Walter Krowley Junior, vit à Hollywood. Son père est un célèbre acteur, quand à sa mère elle est partie trop tôt avant de connaître le même succès. Le jeune homme a du mal depuis tant d’années à trouver sa place n’ayant aucune confiance en lui, son père ne le calculant pas, avec une belle-mère qui n’a pas non plus de temps à lui accorder.
Un soir, le jeune homme et son meilleur ami Trevor allèrent à une soirée, trop arrosée.
Ce soir là, ils tuèrent deux personnes dont une femme enceinte.
A partir de ce moment Walt connu des troubles du sommeil. Il se mit à faire des rêves étranges et ainsi commença son arrivée en tant que citoyen à Doowylloh.
Chapitre 8 : « Doowylloh est le reflet nocturne d’Hollywood. Il a toujours existé, bien avant le cinéma. Dans leur inconscient, les Californiens savent que se dresse, quelque part dans le désert des Mojaves, une cité des sables, à la lisière de l’Ever (le rêve) et de l’éveil. »
Le jeune homme apprend que les songes peuvent être dangereux, mais qu’ils sont un ne peu plus réel. Il se découvre aussi un talent : celui de rêveur ou »marchand de sable ».
Walter Krowley, parlons en…
Le personnage m’a bien souvent énervé, j’ai trouvé ses actions impulsive et que le personnage manquait de charisme. Il n’a pas confiance en lui, il est insouciant dans son quotidien (raison de l’accident avec son ami Trevor), ils revenaient de soirée arrosée et ont prit le volant. Mais sa vie prend un nouveau tournant, en rêvant trop il entre dans le monde du « Rêve » , un monde où il est préférable de faire attention à soi.
Les Rêves peuvent s’avérer dangereux !
C’est un personnage mou, qui se laisse aller, naïf avec les filles (comme Betty, sa psy) qui peut se montrer cruel avec son ça…
A chaque fois qu’il entre dans l’Ever il attire les problèmes avec lui, il a côté gaffeur.
Suivre les règles n’est pas non plus son fort, surtout lorsqu’il rencontre une jolie fille dotée d’intelligence. Quand il pénètre le rêve de Brumaire et croise Banshee, il en tombera littéralement sous le charme : jolie, intelligente, réparant les robots et drones qui voue un admiration sans limite aux oniromanciens (une ancienne civilisation disparue) ainsi qu’à leurs créations cela représente un de ses sujets de prédilection. Walt n’éprouvera jamais de haine à son écart, à chacune de ses erreurs et désireux de la protéger contre tout et toute personne.
J’ai eu aussi la sensation de voir de la politique dans ce livre, deux partis s’opposant et bien sûr un Walter travaillant tantôt pour un camp (celui d’Hope), tantôt pour l’autre (celui du célèbre Butch à la tête des Outlaws) tant que ça puisse sauver sa peau, il n’hésitera jamais à tourner sa veste.
J’ai adoré le « ça », ce principe ! Mais qu’est-ce qu’un ça me direz-vous ? Un ça est une créature ou animal qui est lié a un rêveur, ils peuvent avoir divers tempérament, et peuvent également mourir. J’ai d’ailleurs adoré celui de Walter, adorable avec la gente féminine et qui peut se montrer très vorace…
Nous y découvrons aussi le côté steampunk : « des automates », ils apparaissent comme l’ennemi juré, des rebelles sur lesquels le Gouverneur aimerait faire des tests. Mais aussi des araignées mécaniques à donner la chair de poule !
Beaucoup de références cinématographiques sont présentes tel que Shining. Et énormément du référence en rapport à l’univers western, cow-boys…Sans oublier les années cinquante !
J’ai eu un gros coup de cœur pour certains personnages :
– Butch Smoke le leader des Outlaws une brute au bon coeur si on prend la peine de le découvrir, qui a un ça hors du commun.
– John Doe, bras droit de Butch Smoke, un personnage étrange et drôle qui dicte les ordre du leader et également porte paroles.
– Hope qui est un personnage tout aussi proche de Butch , il représente la figure de Gouverneur ayant un masque pour cacher son visage à chaque fois des plus excentriques, me rappelant le fantôme de l’opéra.
– Spleen, qui est une véritable alliée toujours présente pour aider le héro de l’histoire et cambrioleuse lorsqu’elle dort, elle n’hésitera pas à mettre sa vie en périls plus d’une fois à fin de la sauver ainsi que Banshee.
– Banshee aussi reste un joli personnage tantôt douce tantôt explosive. Elle représente à ses yeux une femme parfaite bien qu’elle l’aie déçu plus d’une fois.
J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Trevor, son ami Poltrouille (qui ne peut rêver) sera là pour lui du début à la fin, et l’épaulera lorsqu’il présentera son film je l’ai trouvé touchant au fil de l’histoire.
Ma conclusion :
« Le journal d’un marchand de rêves » fût pour moi une lecture très agréable, fluide, je ne fût en aucun cas déçue ! Les personnages sont souvent loufoques et drôles, chacun apporte quelque chose au livre. J’ai préféré le héro à la fin, j’ai eu extrêmement de mal avec son caractère au début. John Doe aurait mérité d’être plus présent, je trouve le personnage quant à lui très intéressant. Déçue aussi que l’Éveil soit aussi peu présent dans le livre même si l’Ever fût un vrai régal.
C’est pour moi un joli coup de cœur.
Je lui donne la note de 17/20