L’auréole des condamnés de Lionel Behra

L'auréole des condamnésTitre : L’auréole des condamnés
Auteur : Lionel Behra
Pages : 197

Mon avis :

L’auteur nous emmène dans un drôle de scénario. Commençant par la disparition inquiétante de Stéphanie Louvière, une jeune étudiante. Évidemment, la police est vite mise au courant et les recherches débutent. On a très vite des suspects. Jordan Carnot, un jeune étudiant et Ludovic Bergerac le professeur de droit pénal.

Ce qui me vient à l’esprit en ayant lu ce roman c’est que les personnages sont tous aussi « dérangés » les uns que les autres. Ma première idée était que cette histoire de disparition était un coup monté de toutes pièces mais la réalité est encore plus saugrenue. Les tournures que prend l’histoire sont parfois étonnantes.

Concernant la plume de l’auteur, étant donné que je la découvre grâce à ce livre je ne sais pas comment il a l’habitude de mener ces romans. En tout cas pour celui-ci j’ai trouvé que l’écriture était particulière. Il y avait quelque chose d’intéressant qui me plaisait dans sa manière de nous proposer ce thriller mais le souci c’est que l’auteur nous donne directement des éléments de réponse ce qui atténue le côté suspense. Les seules questions qui restent en suspens c’est « comment » et « pourquoi ».

Donc malgré qu’il y ait quelques  points positifs mon avis reste mitigé. Le fait que le suspense soit amoindri rend le dénouement de l’histoire moins captivante. On n’est pas vraiment surpris de la fin. Je ne vais pas dire que je suis  déçue par ma lecture mais je m’attendais à plus prenant.

Ce n’est que mon avis, je vous invite à vous faire le vôtre si vous êtes amateurs de thrillers.

Journal d’un marchand de rêves d’Anthelme Hauchecorne

Journal d'un marchand de rêvesAnnée d’édition : 2016
Edition : Atelier Mosesu
Nombre de pages : 557
Public visé : Adulte

Quatrième de couverture :

J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…

Lu dans le cadre d’un partenariat avec l’auteur. Merci à Anthelme Hauchecorne pour cette proposition de lecture ainsi que pour la dédicace.

Quatrième de couverture :

«J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe.
Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais.

Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance.

M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m’empêchent de tourner la page…

La première est une fille.

La seconde, une soif de vengeance.

Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…»

Appréciations personnelles :

J’avais déjà entendu parler de la plume de Monsieur Anthelme, pour vous dire chacun de ses livres et sur ma liste de souhaits y compris « Le Carnaval Des Corbeaux ». Je fût alors particulièrement ravie d’être sélectionnée pour la lecture de ce livre !

J’ai eu un petit coup de cœur pour chaque chapitre nous y voyons un attrape rêve, qui dès le début nous mène directement au sujet, quant à la couverture : la femme papillon, qui me rappelle une citation que j’affectionne plus particulièrement : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » d’Antoine St-Exupéry.

L’avis de Lola, Rêveuse, et non accro au sable.

Je commencerai par dire que le livre m’a clairement tapé dans l’œil !

Je suis une éternelle rêveuse, je ne compte plus les fois où lorsque j’étais enfant les professeurs me tapaient sur les doigts lorsque  » j’étais ailleurs/rêvait  ».

Walter Krowley Junior, vit à Hollywood. Son père est un célèbre acteur, quand à sa mère elle est partie trop tôt avant de connaître le même succès. Le jeune homme a du mal depuis tant d’années à trouver sa place n’ayant aucune confiance en lui, son père ne le calculant pas, avec une belle-mère qui n’a pas non plus de temps à lui accorder.

Un soir, le jeune homme et son meilleur ami Trevor allèrent à une soirée, trop arrosée.

Ce soir là, ils tuèrent deux personnes dont une femme enceinte.

A partir de ce moment Walt connu des troubles du sommeil. Il se mit à faire des rêves étranges et ainsi commença son arrivée en tant que citoyen à Doowylloh.

Chapitre 8 : «  Doowylloh est le reflet nocturne d’Hollywood. Il a toujours existé, bien avant le cinéma. Dans leur inconscient, les Californiens savent que se dresse, quelque part dans le désert des Mojaves, une cité des sables, à la lisière de l’Ever (le rêve) et de l’éveil. »

Le jeune homme apprend que les songes peuvent être dangereux, mais qu’ils sont un ne peu plus réel. Il se découvre aussi un talent : celui de rêveur ou  »marchand de sable ».

Walter Krowley, parlons en…

Le personnage m’a bien souvent énervé, j’ai trouvé ses actions impulsive et que le personnage manquait de charisme. Il n’a pas confiance en lui, il est insouciant dans son quotidien (raison de l’accident avec son ami Trevor), ils revenaient de soirée arrosée et ont prit le volant. Mais sa vie prend un nouveau tournant, en rêvant trop il entre dans le monde du « Rêve » , un monde où il est préférable de faire attention à soi.

Les Rêves peuvent s’avérer dangereux !

C’est un personnage mou, qui se laisse aller, naïf avec les filles (comme Betty, sa psy) qui peut se montrer cruel avec son ça…

A chaque fois qu’il entre dans l’Ever il attire les problèmes avec lui, il a côté gaffeur.

Suivre les règles n’est pas non plus son fort, surtout lorsqu’il rencontre une jolie fille dotée d’intelligence. Quand il pénètre le rêve de Brumaire et croise Banshee, il en tombera littéralement sous le charme : jolie, intelligente, réparant les robots et drones qui voue un admiration sans limite aux oniromanciens (une ancienne civilisation disparue) ainsi qu’à leurs créations cela représente un de ses sujets de prédilection. Walt n’éprouvera jamais de haine à son écart, à chacune de ses erreurs et désireux de la protéger contre tout et toute personne.

J’ai eu aussi la sensation de voir de la politique dans ce livre, deux partis s’opposant et bien sûr un Walter travaillant tantôt pour un camp (celui d’Hope), tantôt pour l’autre (celui du célèbre Butch à la tête des Outlaws) tant que ça puisse sauver sa peau, il n’hésitera jamais à tourner sa veste.

J’ai adoré le « ça », ce principe ! Mais qu’est-ce qu’un ça me direz-vous ? Un ça est une créature ou animal qui est lié a un rêveur, ils peuvent avoir divers tempérament, et peuvent également mourir. J’ai d’ailleurs adoré celui de Walter, adorable avec la gente féminine et qui peut se montrer très vorace…

Nous y découvrons aussi le côté steampunk : « des automates », ils apparaissent comme l’ennemi juré, des rebelles sur lesquels le Gouverneur aimerait faire des tests. Mais aussi des araignées mécaniques à donner la chair de poule !

Beaucoup de références cinématographiques sont présentes tel que Shining. Et énormément du référence en rapport à l’univers western, cow-boys…Sans oublier les années cinquante !

J’ai eu un gros coup de cœur pour certains personnages :

– Butch Smoke le leader des Outlaws une brute au bon coeur si on prend la peine de le découvrir, qui a un ça hors du commun.

– John Doe, bras droit de Butch Smoke, un personnage étrange et drôle qui dicte les ordre du leader et également porte paroles.

– Hope qui est un personnage tout aussi proche de Butch , il représente la figure de Gouverneur ayant un masque pour cacher son visage à chaque fois des plus excentriques, me rappelant le fantôme de l’opéra.

– Spleen, qui est une véritable alliée toujours présente pour aider le héro de l’histoire et cambrioleuse lorsqu’elle dort, elle n’hésitera pas à mettre sa vie en périls plus d’une fois à fin de la sauver ainsi que Banshee.

– Banshee aussi reste un joli personnage tantôt douce tantôt explosive. Elle représente à ses yeux une femme parfaite bien qu’elle l’aie déçu plus d’une fois.

J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Trevor, son ami Poltrouille (qui ne peut rêver) sera là pour lui du début à la fin, et l’épaulera lorsqu’il présentera son film je l’ai trouvé touchant au fil de l’histoire.

Ma conclusion :

« Le journal d’un marchand de rêves » fût pour moi une lecture très agréable, fluide, je ne fût en aucun cas déçue ! Les personnages sont souvent loufoques et drôles, chacun apporte quelque chose au livre. J’ai préféré le héro à la fin, j’ai eu extrêmement de mal avec son caractère au début. John Doe aurait mérité d’être plus présent, je trouve le personnage quant à lui très intéressant. Déçue aussi que l’Éveil soit aussi peu présent dans le livre même si l’Ever fût un vrai régal.

C’est pour moi un joli coup de cœur.

Je lui donne la note de 17/20

Terre Natale de R.A. Salvatore

Terre NataleJ’aimerais vous parler du premier tome de la trilogie de l’elfe noir de Salvatore, Terre natale. Le lecteur s’y retrouve en immersion dans la cité des elfes noirs, Menzoberranzan. Cela est déroutant au début, jusqu’à ce qu’un accouchement survienne, celui du héros. Dès lors, les choses deviennent passionnantes. De sa naissance à son adolescence, le lecteur suit Drizzt, qui refuse de se conformer à l’éducation de son peuple, faites de violence, de trahisons et d’assassinats. Société alternative qui reste unie par la dévotion à sa déesse Lloth.

Apparaissent les aberrations du fanatisme et de la haine. Le héros, tout en cultivant ses penchants pour la Justice, s’efforce de rester en vie. C’est une riche réflexion sur les tensions entre culture et nature, entre l’inné et l’acquis dans la construction de l’individu. Derrière un genre réputé léger, on a là une grande beauté philosophique, à mettre en lien avec certains pans de nos sociétés. Comment sortir d’un contexte où tous se conforment à une norme sociale qui pourtant leur est nuisible ? Comment y survivre en y préservant ses idéaux ? Comment définir le Bien et le Mal ?…

Bref, un chef-d’œuvre, la trilogie entière étant à lire urgemment !

Niourk de Stefan Wul

Niourk

Niourk, de Stefan Wul
Ed. Iggybook, 2014 – e-book
http://www.livraddict.com/biblio/livre/niourk.html

Résumé

La Terre n’est plus qu’un vaste désert. Des monstres engendrés par d’antiques technologies radioactives hantent ce qu’il reste des océans – quelques lacs d’eau saumâtre, rien de plus. Dans ce monde âpre, un enfant noir, rejeté par tous les membres de sa tribu, se met en route vers Niourk, la ville mythique, peuplée de fantômes. Au bout de cette quête se trouve peut-être le moyen de redonner vie à notre Terre assassinée.

Mon avis

Ce livre est une des premières histoires de science-fiction que j’ai lues, je me demande même si ce n’était pas une lecture de cours de français au collège… Je dois avouer que mis à part le contexte post-apocalyptique et le retour de l’espèce humaine à une vie très primitive sous la menace de pieuvres monstrueuses, j’avais à peu près tout oublié – la couverture du Folio Junior de l’époque m’avait marquée visuellement. Mais je trouve que la couverture épurée de la version Iggybook est très classe, dans son genre.

J’ai donc redécouvert les tribulations de l’enfant noir, paria de sa tribu – à cause de sa couleur, mais peut-être pas seulement, ou bien un peu plus malin que la moyenne à cause de son isolement ? Forcé par les événements à prendre son destin en main, doté d’un esprit d’initiative de toute évidence supérieur à celui de ses congénères, le voilà embarqué dans une sacrée odyssée à l’épilogue des plus surprenants – j’avais vraiment tout oublié de ce livre, surtout le dénouement !

J’ai aussi redécouvert l’origine de ces fameuses pieuvres. L’aspect prophétique de la destruction de l’environnement par la faute de l’humanité a d’autant plus de résonance aujourd’hui que nous n’avons pas vraiment fait beaucoup de progrès pour protéger la planète depuis ma première lecture (et dire que le roman date de 1957 !). Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima ont bien montré combien les choses peuvent mal tourner, il n’y a pas vraiment de quoi être très optimiste, même sans aller jusqu’à une telle régression de l’humanité – après tout, à long terme, ce n’est pas si improbable, non plus.

Lors de cette relecture, j’ai été un peu étonnée par le mélange des genres, l’évolution du récit tribal « préhistorique » vers un univers de science-fiction plus « classique » (au sens technologique, avec robots et explorateurs façon Planète des singes) sur la route d’un petit garçon précurseur d’une nouvelle humanité. Le destin de l’enfant noir est assez inquiétant, en fin de compte.

Merci beaucoup à Livraddict et à Iggybook pour cette occasion de redécouvrir Niourk avec des yeux d’adulte.

 

Ça a commencé comme ça d’Angela Morelli

Ca a commencé comme çaAuteur : Angela Morelli
Editeur : Harlequin
Page : 360

Mon Avis :

Flore a 26 ans, elle est mère célibataire et gagne sa vie en faisant des confitures et des viennoiseries. Mais on ne peut pas dire que grâce à cette activité Flore gagne bien sa vie. Surtout qu’un certain nombre de personnes ne payent pas tout de suite pour n’importe quel prétexte et laissent une sacrée ardoise. De nature très gentille, elle n’aime pas trop réclamer l’argent que les gens lui doivent mais cela n’arrange pas ses affaires d’autant plus qu’elle croule sous les factures. Sachant ses quelques difficultés financières ses amis l’inscrit à un concours de confiture dont le fruit imposé est la figue. Petit problème la récolte n’a pas été bonne pour les figues cette année. Flore devra aller demander quelques figues à Corto, le jardinier du village, le gars beau, musclé, tatoué et super sexy.

« Ça a commencé comme ça » est le premier roman que je lis d’Angella Morelli, même si je l’a connais car elle a aussi écrit « L’amour est dans le foin », « L’homme idéal (en mieux) » et bien d’autres que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire.  Mais après avoir lu ce roman ça ne devrait plus tarder je pense car j’ai eu un coup de coeur pour son style et franchement j’en veux encore. J’ai apprécié la manière qu’elle a écrit ce roman qui je trouve était plutôt dans un style familier. Les expressions utilisées sont drôles, lors de ma lecture je n’ai pas cessé de sourire. « Ça a commencé comme ça » est un roman qui respire la bonne humeur et nous montre le bon côté de la vie malgré les pépins qu’on peut y rencontrer.

De plus, je trouve que l’histoire est originale, bah oui qui aurait eu l’idée de faire un roman avec comme point de départ des confitures. Le sujet est pour le moins étonnant et pourtant la mixture que nous propose Angela fonctionne. Et tout cela accompagné d’une jolie romance.  Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment. En tout cas moi j’ai été conquise par ce livre et je vous le recommande vivement.