Une place à prendre de J.K. Rowling

Résumé: Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.

Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.

Biographie de l’auteur: Joanne Rowling née le 31 juillet 1965 dans l’agglomération de Yate, dans le Gloucestershire, en Angleterre3, est une romancière anglaise, connue sous le pseudonyme J. K. Rowling4. Elle doit sa notoriété mondiale à la série Harry Potter, dont les tomes traduits en au moins 67 langues5 ont été vendus à plus de 450 millions d’exemplaires6.

Jeune mère divorcée vivant d’allocations, elle a commencé à écrire Harry Potter à l’école des sorciers en 19904 et a dû attendre de longues années et l’aide d’un agent littéraire, Christopher Little, avant que son livre ne paraisse en 1997 chez Bloomsbury. Le succès planétaire des six tomes suivants ainsi que des hors-série lui ont permis d’acquérir une fortune estimée en 2008 par le Sunday Times à 560 millions de livres (environ 590 millions d’euros ou 825 millions de USD7) ; et d’apporter sa contribution à de nombreuses associations caritatives luttant contre la maladie et les inégalités sociales. Elle devient ainsi une philanthrope reconnue en co-fondant notamment le Children’s High Level Group.

Mon avis: J.K.Rowling nous prouve avec ce livre que non seulement elle est doué pour écrire des contes pour enfants mais aussi pour écrire des histoires pour adultes!! Ce livre m’a fait grincer des dents à de nombreuses reprises. Nous pourrions transplanter le décor de cette petite ville de Pagford dans n’importe quelle ville au monde!! Les problèmes que nous suivons dans ce livre , nous pouvons les cotoyer sans le savoir tous les jours!! Ce livre met le doigt sur certains problèmes de société d’une manière très réaliste et dure!! Certains personnages sont attachants et d’autres franchement répugnant!! Ce livre m’a fait rire mais plutôt jaune mais il m’a aussi fait pleurer !! Ce livre m’a inspiré beaucoup de sentiments mais ceux qui ressortent le plus sont la révolte et la tristesse!! Ce livre est définitivement à classer dans les drames et c’est écrit par un génie qui se dévoile dans une autre spécialité!! On est très loin de Harry Potter et c’est tant mieux, on ne peut dire qu’une chose qu’elle continue!!

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Résumé: Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.
Tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. « Il a la légèreté et le poids que recherche le véritable amateur de roman et cette vertu si rare de pouvoir être lu à tout âge, quelle que soit l’éducation qu’on ait reçue, de quelque pays que l’on vienne, à quelque sexe que l’on appartienne. On y trouvera nécessairement un univers communiquant avec le sien par le miracle de l’écriture et de l’enfance « , écrit Isabelle Hausser dans la postface qu’elle a rédigée pour ce livre.
Ce livre a connu un énorme succès dès sa parution en 1960. En 1961 il reçut même le prix  Pulitzer.

 

Mon avis: Nous pénétrons avec ce livre dans l’Amérique profonde. Mais bien que ce cadre et cette époque nous paraissent lointains et ne faisant pas partie de nos préoccupations immédiates, Harper Lee réussit à impliquer le lecteur dans ce qu’il lit. En effet, nous croisons dans ces pages des personnages profondément humains, avec leurs qualités, leurs défauts et toute leur complexité. Pris au jeux, il est difficile de ne pas se sentir consternés par ces destinées fictives. Car au-delà de la fiction, nous devinons une réalité passée, dont certains aspects restent d’actualité.

 

Au début, nous faisons la rencontre de trois enfants et de la communauté de Maycomb. Les parties de jeux interminables, le regard que portent les enfants sur le monde qui les entour, et celui que les adultes portent sur leurs « enfantillages ». C’est avec ces thématiques que l’histoire débute. Certains serrons peut-être septiques, conte à l’intérêt de cette lecture, mais en persévérant ils changerons (pour la plupart) d’avis. Le fond de l’histoire est en réalité des plus sérieux. Et lorsque « l’affaire du tribunal » débute, il devient claire qu’on « ne joue plus ».

 

Raconter avec beaucoup d’humour et un style non rébarbatif, cette lecture est un réel plaisir, tout en étant forte, poignante et chargée d’émotion.

 

Ce livre n’est pas moralisateur, bien qu’il traite du bien et du mal. Car justement, Harper Lee ne juge pas, et ne trace pas de frontière claire entre les deux. Il y est question de la différence, de la tolérance ou au contraire du rejet , de la persécution et du racisme. Ainsi que du monde de l’enfance et du rôle de l’éducation.

 

Enfin, la dernière partie du livre est pleine de rebondissements et surtout d’éclaircissement sur les événements précédents. On réalise alors la richesse de cette histoire, car de nombreux détails qui semblaient annotains,  s’avèrent finalement dotés d’un tout autre sens.
Le livre fini par une postface de Isabelle Hausser, dont je salues la qualité. Ce texte est très enrichissant,  tant sur les aspects historiques que sur l’auteur.

 

Une fois le livre fini, la première idée que j’ai eu fut: « Il faut absolument que je le relise un jour ». Chose que je ne fais que très rarement. Non pas que ce livre soit un « tourne page ». J’ai mis un certain temps avant que l’histoire devienne réellement prenante. Mais une fois cette lecture achevée, j’ai pris conscience de sa richesse et j’ai réalisée qu’une seule lecture ne m’aura pas suffit  pour en saisir toutes les subtilités.

Challenge « Un mot, des titres… »

Pour la onzième session du challenge le mot tiré au sort était « beau », heureusement pour moi on peut décliner le mot en genre et en nombre, ma lecture fut donc « Belle » de Robin Mckinley éditée chez l’Atalante.

Je suis très amatrice de contes de fées et j’adore la fantasy ou le fantastique, je pensais donc me régalais en lisant « Belle » une adaptation fantasy du conte de « La belle et la bête  » de madame Leprince de Beaumont. Et bien grosse déception dft006
En fait ce roman n’amène rien de nouveau, il s’agit simplement et purement du conte classique sans aucun rajout ou manque : tout y est mais rien de plus! La dimension fantastique n’est pas du tout exploitée, autant relire directement le conte original, un de mes contes préférés je l’avoue.

Ma déception ne m’empêche pas de remercier chaleureusement Calypso pour son challenge que je trouve vraiment très ludique.

La clinique du Docteur H. de Mary Higgins Clark

Résumé: Dans La Clinique du docteur H., Mary Higgins Clark, avec une habileté remarquable, tisse la trame effrayante d’un complot médical qui doit rester secret à tout prix et le récit se développe vers un dénouement d’une intensité dramatique proprement hallucinante.

Biographie de l’auteur : lus connue sous le nom de Mary Higgins Clark, née le 24 décembre 1927 à New York, est une écrivaine américaine, spécialisée dans le roman policier et le roman de suspense.

De son mariage avec Warren Clark, elle a eu une fille, Carol, elle-même écrivain sous le nom de Carol Higgins Clark, tandis que sa belle-fille Mary Jane Clark est elle aussi auteur de romans policiers et de comédies romantiques.

 

Mon avis: Tout simplement déçue!! J’ai trouvé l’histoire très simple, trop simple, prévisible, téléphoné!! Je n’ai eu aucun semblant de suspense en le lisant!! Mary Higgins Clark doit se lire à très petite dose et même là le charme n’agit pas, peut être est ce à cause du fait que je lis pas mal de thriller avec des histoires alambiquées et un suspense haletant, du coup je deviens plus exigente!! Franchement je ne me suis pas régalée et j’espère être plus enthousiaste avec les prochains polars que je vais lire grâce au challenge !!

Ce qui a dévoré nos coeurs de Louise Erdrich

Lorsqu’elle procède à l’inventaire de la demeure de la famille Tatro, Faye Travers sait qu’elle risque de trouver des objets précieux, volés aux indiens par un ex-agent du Bureau des Affaires Indiennes sans scrupules. Et pour cause, cette descendante de la tribu Ojibwée, âgée d’une cinquantaine d’années et complètement indépendante, met la main sur un tambour d’une valeur inestimable et dont le chant résonne dans ses entrailles. Oubliant sa conscience professionnelle, Faye s’empare de ce bien précieux qui semble vouloir entrer en contact avec elle… C’est ainsi que le tambour la guidera du New Hampshire jusqu’à Hoopdance, où elle fera la rencontre de Bernard Shawaano, le propriétaire légitime du tambour, le seul qui connaisse son origine et son histoire, une histoire qu’il est enfin prêt à nous raconter…

 

Et quelle histoire !!! Il s’agit de mon premier roman de Louise Erdrich et probablement pas du dernier ! Elle nous plonge avec talent en plein cœur des croyances et des coutumes indiennes et l’on ne peut qu’être envoûté par ce texte magnifique et bouleversant. L’histoire individuelle des différents personnages se mêle à la grande histoire de tout un peuple asservi, obligé de vivre contre sa nature pour se conformer à des codes qui ne sont pas les siens, un peuple qui s’éteint petit à petit, décimé par les ravages du suicide, de l’alcool ou de la drogue… On voyage au rythme du tambour à travers ces différents destins, tous liés les uns aux autres. Le texte est construit en trois parties. La première, qui concerne la vie de Faye Travers à Revival Road est sans doute la plus longue et la moins rythmée car dénuée de cette magie qui se dégage des histoires liées au tambour. Mais une fois la seconde partie entamée, on ne peut qu’être happé par la puissance et la beauté dégagée par le texte. L’écriture est délicate, sensible et entraînante comme un chant qui accompagnerait le rythme du tambour. Une chose est sûre, la magie opère et fait de ce livre un gros coup de coeur !

 

Un gros merci à Livraddict et au Livre de Poche pour cette magnifique découverte !