Morsure de Kelley Armstrong

Une fois de plus c’est grâce à une lecture commune que j’ai lu un livre qui était parti pour rester très longtemps dans ma PAL.
Et une fois de plus, pas de regrets. J’ai passé un très très bon moment.

Elena est un loup garou et la seule femelle de son espèce.
Statut qu’elle a du mal à accepter. C’est pourquoi après 10 ans dans sa meute, elle décide de retourner à Toronto et d’essayer de vivre une vie d’humaine.
Un an plus tard, alors qu’Elena a la vie qu’elle souhaitait (un boulot, un petit ami…), elle reçoit un coup de fil de l’Alpha de la Meute, Jeremy, qui lui demande de revenir urgemment :
Des meurtres sont commis dans le territoire de la Meute et Jeremy soupçonne des cabots, loups-garous solitaires qui agissent selon leurs propres règles, d’en être les auteurs.
Ils ont besoin d’Elena pour les retrouver.
Son retour va la replonger dans cet univers de la Meute qu’elle aime et qu’elle déteste en même temps, mais qu’elle veut protéger.

Ce livre est bien ficelé, l’intrigue est prenante et il n’y a aucune longueur. On tourne les pages sans s’en rendre compte. L’action est toujours présente, avec des bagarres dignes de ce nom, des rebondissements, des attaques, du sang, et des morts (même du côté des gentils)…
En outre, l’histoire traite seulement des loups-garous, pas de vampires à l’horizon, et c’est assez agréable car finalement plutôt rare dans ce genre de livres.

Le récit du présent se mêle aux souvenirs d’Elena, et on en apprend plus, au fur et à mesure du livre, sur son enfance, sa morsure, son intégration à la Meute, son histoire avec Clay, et son choix de vivre comme une humaine plutôt qu’avec la meute.
Ces transitions passé – présent sont toujours bien amenées et intéressantes et rendent le récit encore plus dynamique, tout comme l’emploi de la première personne pour la narration.

Les personnages aussi sont bien décrits. Elena est courageuse, ironique, révoltée, têtue et rancunière.
Jeremy est l’alpha type : gentil, protecteur et autoritaire.
Et puis il y a Clay : impulsif, sauvage, possessif, quelques peu égoïste : il ne ressemble pas au héros parfait à la Edward mais on ne l’en aime pas moins, bien au contraire !

Une très agréable surprise donc, à laquelle je ne m’attendais pas et que je conseille fortement.

Merci donc à Lisalor pour l’organisation de cette LC.

Lisalor
Azariel87
Mariiine
Lolo
Deliregirl1
Belledenuit
Karline05
Dup
Bulle
Mycoton32
Chouquette

A méli sans mélo de Barbara Constantine

Le résumé : Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie ! Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?), à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant la Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père ; Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie quoi va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

Mon avis : Je commence donc ce livre avec une hâte de découvrir l’histoire de Mélie et de sa petite fille, Clara.
La complicité entre la grand-mère et la petite fille est très touchante, des vacances rêvées pour une petite fille : dans le jardin à faire des cabanes, faire du vélo, faire la sieste, lire…
Après discussion avec Noémie ( copine virtuel dft012 ), il est vrai que ce livre me fait un peu penser à « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda. De part, la ressemblance quand à l’environnement de Mélie et celle de Paulette, une maison en campagne au calme. Et d’autre part, les liens forts qui unissent les personnages.

D’anecdotes en anecdotes, on en apprend toujours plus sur les personnages et l’on se rend compte que les choses les simples sont les plus belles.
L’écriture de ce livre est légère ce qui nous permet de nous identifier aux personnages et de repenser à la nostalgie de l’enfance.
Dans ce livre, les liens familiaux et amoureux sont très présents, comme dans la vie de chacun d’entre nous !
J’ai donc eu un réel coup de cœur pour ce livre à la fois frais et léger. Je vous conseille donc de vite courir dans vos librairies.
Je pense donc mettre dans ma liste de livres à lire, les autres romans de cette auteur.
Je remercie donc les éditions Le livre de poche ainsi que Livraddict !

Petit extrait :

« Ma chère Clara,
On dirait que ça fait des mois depuis que les vacances ont commencé. Mais je regarde le calendrier, et ça ne fait que deux semaines ! Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir, sans te voir, jusqu’à la rentrée. Je pense beaucoup à toi, tous les jours. Et la nuit aussi. J’ai bien réfléchi et je voudrais te dire plusieurs choses. Alors, primo : quand on s’est embrassés, c’est vrai que c’était pas vraiment super. J’avais trop l’impression que j’allais tomber dans le coma. Tu es la première fille que j’embrasse. Alors, évidemment, c’est pas encore très pro. »

« Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper LEE

Lecture faite dans le cadre d’une Lecture commune.

L’unique roman d’Harper LEE, publié en 1960, se passe dans les années 30, lors de la Grande Dépression qui frappa L’Amérique, dans une petite ville de l’Alabama, Maycomb. Atticus Finch y élève, seul, ses enfants, Jem (Jérémy) et Scout (Jean-Louise), de 6 et 9 ans au début du récit. Il essaye de leur  inculquer ses valeurs morales. Il est droit et aime la justice.

Il est avocat et sera commis d’office dans un procès mélant la communauté noire et blanche ; Les enfants seront marqués par pleins d’événements qui se sont déroulés durant les trois ans qu’est racontée l’histoire…. A Maycomb, Boo Radley, leur voisin qui ne sort pas de chez lui qui les intrigue, L’école, l’incendie de la maison de miss Maudie, la famille Finch et son rang social qui est très important pour tante Alexandra, Dill, le voisin qui partage leurs jeux d’été, la voisine malade mrs Dubose, Calpurnia, leur cuisinière qui participe à leur éducation…

Scout nous raconte sa vie avec son cœur, ses peurs, ses questions d’enfant. Avec son langage,elle nous transporte dans pleins d’émotions et fait d’elle quelqu’un d’attachante.

J’ai lu ce livre grâce à Livraddict et j’en suis ravie. J’ai passé un excellent moment même parfois complétement à Maycomb avec les personnages !!!!

C’est un livre culte aux USA qui reçu le prix Pulitzer en 1961.
Cependant, c’est un livre qui fait du bien.

Le Cercle Secret de LJ Smith

Comme en ce moment je suis à fond (enfin, « à fond ».. tout est relatif n’est ce pas ? grin) dans mes révisions pour le bac, j’ai pas trop le temps de me plonger dans des bouquins trop difficiles à lire, je préfère les romans d’ados pas trop compliqué, histoire de penser à rien… Cette fois ci, c’est avec un roman de L.J Smith (l’auteur du désormais célèbre Journal d’un vampire) intitulé Le cercle secret que j’ai décidé de m’aérer la tête !

Synopsis :

Contrainte de quitter le soleil de la Californie pour s’installer dans la maison lugubre de sa grand-mère en Nouvelle-Angleterre, Cassie regrette sa vie d’avant. D autant que dans son nouveau lycée, la flamboyante Faye n’a pas l air de la porter dans son coeur. Pourtant, elle se sent étrangement attirée par elle et par un groupe d adolescents qui semblent être les rois de l école et forme un cercle très fermé nommé le Club. Le destin va pousser Cassie à se rendre compte que certaines légendes pourraient bien être plus réelles que ce qu’elle ne pensait…

Oui, le résumé sent le réchauffé à plein nez hein ? Eh bien ce n’est pas qu’une impression… Mais soit, intéressons y nous de plus près quand même.

Au premier abord, on constate donc que le style d’écriture employé correspond parfaitement à l’âge des persos, on a limite l’impression de les entendre parler à coté de nous. Le scénario est bateau, ultra-prévisible même, avec des personnages qui se limitent à un seul trait de caractère, mais… mais efficace quand même et qui tient suffisamment en haleine ( pour preuve je l’ai attaqué vendredi soir pour le terminer le lendemain matin! ). L’auteur ne joue pas dans la surenchère pour raconter les malheurs de Cassie, et on compatit volontiers à sa tristesse et à son désarroi face à toutes les crasses que certaines élèves lui font subir.

Le seul problème en fin de compte, c’est véritablement l’impression de déjà-vu. Pour tout dire, à certains moment j’avais sérieusement l’impression de lire une retranscription d’un épisode de Charmed, entre les bougies qui s’éteignent toutes seules, les formules magiques en vers, les pendules… Y’a même un « Livre des Ombres » !

La couverture du second roman qui sera disponible en novembre.

Mais en fait il y a un truc qui vient contredire ce dernier point, c’est la date de sortie du roman initial : car bien qu’Hachette publie ce texte en 2010, le livre original date de… 1992 !! Du coup, lorsqu’on remet l’histoire dans son contexte, on remarque que l’auteur était quand même assez précurseur pour son époque. Bon je m’y connais pas assez sur ce sujet, mais il me semble bien que la vague de roman de sorcellerie pour ados, ainsi que la vague bit-lit en général, c’était bien vers la moitié des années 90 non ?

Mauvais point quand même pour le traducteur qui a voulu rendre le texte actuel en changeant une référence d’époque par un… « poster twilight » ! Ca m’a vraiment surprise sur le moment, mais bon vu que les deux romans sont issus du label « Black moon« , et vu la relative proximité de l’intrigue (avec l’amour interdit, tout ça…), on lui pardonne volontiers cette maladresse, vu qu’il n’y en a pas tant que ça dans le reste du livre.

Lisa Jane Smith

Un grand merci aux éditions Hachette et à Livraddict qui m’ont permis via ce second partenariat de découvrir un roman assez intéressant finalement, qui m’a donné envie de m’intéresser de plus à cet auteur que je ne connaissais que de nom, et que je recommande à tous les fans de la série Charmed et des histoires de magie en général, mais ne vous attendez pas à la moindre parcelle d’originalité par contre…

Hunger Games de Suzanne Collins

Voici mon billet à propos de la lecture commune du roman « Hunger Games » tome 1 de Suzanne Collins

Présentation de l’éditeur
Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé… Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim… Public mixte à partir de 12 ans.

Mon avis :

J’ai découvert l’existence de ce roman via le blog de Sitaria, qui semblait l’avoir particulièrement apprécié. Un jour, en visite à la griffe noire, je le retrouve, en on me le conseille vivement, de plus le quatrième de couverture me fait miroiter un moment plaisant.

Je n’avais donc pas vraiment d’inquiétudes quant à mon appréciation de cette lecture, mais je dois l’admettre, je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi bien.

L’univers développé dans le roman est recherché, étoffé et dans l’ensemble d’une cohérence trais plaisante, de plus l’héroine n’est pas aussi mary-sue que je le redoutais. Son caractère et ses actes sont crédibles et touchants, sans jamais tomber dans le pathos.

Je ne dirais pas que je me suis reconnue dans le personnage de Katniss, mais elle est attachante, et j’ai suivi ses pérégrinations avec plaisir.

Ses réactions face à l’adversité font preuve de maturité, mais aussi parfois de faiblesse, propre à l’adolescence et habillement retranscrite.

Ce qui m’a plu dans ce roman jeunesse, c’est de n’avoir pas tant que ça retrouvé les codes types du roman jeunesse…

Bien sur il y a les débuts de la tourmente amoureuse et les doutes qui en découlent, mais pendant le quasi totalité du roman, cette histoire passe en second plan, et avec une subtilité rafraichissante. Pas de gros sabots, pas de sentiments enrobés de guimauve et de stéréotypes adolescents comme il est si facile de retrouver parfois.

J’ai vraiment apprécié ce roman d’aventures, qui creuse une intrigue bien plus profonde qu’il n’y parait, avec des situations haletantes, des dénouements pas toujours tissés de fil blanc, et une société post apocalyptique crédible et inquiétante.
On est horrifié par la situation du monde dans lequel évolue Katniss, la cruauté avide des habitants du Capitole, la violence de leur mode de vie et la triste lucidité des jeunes sur leur situation ( Katniss qui ne veut jamais avoir d’enfants, et redoute de tomber elle même dans la dépravation comme l’a fait son mentor). Les sujets traités sont d’actualité ou tout du moins en écho avec des faits actuels et même historiques.

Seul détail qui m’a fait tiquer, la « supertechnologie » déployée à la fin des jeux (pour soigner les vainqueurs surtout), un peu exagérée à mon gout, mais après tout pourquoi pas….on avale mieux la pilule, même si pour moi les séquelles de leur horrible excursion dans l’arène (surdité partielle pour elle, handicap moteur pour lui) ne nécessitaient pas un coup de gomme aussi radical. Hop , on est tout neuf et frais pour le tome deux….mais c’est un avis personnel, et qu’il faut bien trouver un défaut…

J’ai hâte d’ouvrir le second tome de cette trilogie, en espérant y retrouver le même rythme narratif bien géré qui vous rend rapidement accro et vous pousse à dévorer le roman en quelques jours! J’espère également y trouver un développement de l’intrigue aussi étoffé que peut le laisser miroiter la fin du tome un (et plus personnellement, pas trop d’histoire d’amours à rebondissement, c’est exactement ce que j’ai aimé ne pas trouver dans le tome un). Jusqu’où peut aller le vice de ce monde totalitariste et despotique ?

Je le conseille à tous mes amis, et le conseille encore une fois ici, c’est un très bon roman, pas battle royal du tout au final, pas de gore et de bains de sang inutile, mais une violence encore plus terrible au final. Comme quoi il n’y a pas besoin d’hémoglobine pour susciter le malaise chez le spectateur.

Je remercie les membres de Livraddict d’avoir organisé cette lecture commune, et vous invite chaleureusement à aller voir les avis des autres membres ayant participé à cette lecture:

Mallou
Ethernya
Frankie
Linou
Wilhelmina
Mycoton32
Taylor
Iani
Véro
– Mamzellebulle
Maxoo
Lagrandestef